Liste de Bagages pour une Croisière Safari

Liste de Bagages pour la Croisière Safari

Une croisière Safari au Congo c’est l’occasion de se plonger dans un environnement méconnu et éloigné. C’est pourquoi environnement exceptionnel va de pair avec équipement adapté.

Vêtements

Pour l’expédition, vous aurez avant tout besoin de vêtements légers et respirants. Privilégiez les chemises à manches longues et à séchage rapide et les pantalons longs à séchage rapide également. Veillez aussi à prendre des vêtements discrets, aux couleurs de la nature.

Veuillez prendre une polaire légère ou un pull pour les soirées plus fraîches et pour les activités matinales ou fluviales. Même si le Congo n’est pas réputé pour des températures basses, la pluie alliée à une légère brise vous donne l’envie de vous couvrir.

De même, les pluies et averses sont monnaies courante au Congo, aussi veuillez prendre un imperméable léger pour vous couvrir en cas de pluie.

Pour les différentes activités prévues, que ce soit pendant les expéditions ou pour vos moments de détente, veuillez penser à prendre un maillot de bain.

Après une longue journée, il est temps de se détendre. C’est pourquoi, prenez une tenue décontractée et une paire de chaussure confortable pour vos moments de détente à bord.

Chaussures

Lors des treks et des randonnés, vous aurez besoin d’une paire de chaussure de marche ou de sport. Veuillez vérifier qu’elles soient suffisamment robustes et confortables pour des marches qui peuvent durer plusieurs heures. Ce doit être des chaussures fermées, idéalement légères et à séchage rapide car nous serons amenés à marcher en zone humide.

Il est également recommandé de prendre des paires de chaussettes hautes pour minimiser le risque de piqûre, ou pour éviter que de petits insectes se glissent malencontreusement dans vos chaussures pendant les expéditions en forêt.

Sacs

Pour les treks à travers la forêt congolaise les sacs à dos souples sont ce qu’il y a de mieux. Veuillez vérifier que vos sacs à dos soient suffisamment confortables et adaptés à des randonnées en forêt afin de pouvoir transporter jumelles et votre gourde.

Nous vous recommandons également de prendre des housses de pluies pour vos sacs ou de vérifier leurs étanchéités dans le cas où une forte averse surviendrait.

Pour ce qui est des sacs de voyage, nous vous recommandons également des sacs souples pour faciliter le transport et le rangement à bord du navire. Faites attention à ce que les bagages n’excèdent pas les 20kg, cela correspond à la limitation de poids sur le vol intérieur.

Gourde ou bouteille d’eau réutilisable

Pour les longues excursions en forêt, et parce qu’il ne faut pas négliger l’hydratation dans les zones chaudes et humides, il est recommandé de toujours prendre une gourde avec vous. D’autant plus qu’elles ne sont pas fournies par la croisière. Pour la croisière, des contenant réutilisables sont nécessaires, vous pourrez les remplir à bord grâce aux différentes fontaines du navire.

Trousse à pharmacie

Si le nécessaire est prévu à bord en cas d’accident ou de blessure, vous pouvez prendre avec vous un petit kit de voyage comportant des lingettes antiseptiques, des pansements, une pince à épiler, du sparadrap, de l’aspirine, des médicaments anti-diarrhéique, antipaludéens,  etc.

Veillez également apporter avec vous vos certificats de vaccins contre la fièvre jaune, en plus de vos certificats contre la Polio, la rougeole et le covid 19, nécessaires pour l’observation des gorilles.

Protections solaires

Le Congo est un pays équatorial, par conséquent, le soleil y est présent toute l’année. Il est donc fortement conseillé de prendre de quoi vous protéger des rayons UV. Veillez à prendre un chapeau de soleil, il faut qu’il soit adapté pour les expéditions, c’est-à-dire de couleur neutre et en toile de préférence. Veillez également à prendre de la crème solaire.

Insectifuge

Si vous vous apprêtez à vous rendre dans les zones sauvages du bassin du Congo, pensez à vous munir d’un insectifuge contenant du DEET, les plus efficaces pour les zones humides.

Paire de jumelles

Pour profiter au mieux de l’expérience safari, il est fortement recommandé d’avoir une paire de jumelles. Les zones isolées regorgent de détails, les jumelles vous permettront d’observer les animaux sans pour autant les effrayer ou les déranger dans leur habitat naturel. Une paire de jumelles c’est aussi la possibilité pour vous de continuer l’exploration même pendant la croisière car vous pourrez observer les rivages et contempler la richesse de la forêt tropicale depuis le pont du navire.

Vous pouvez prendre des jumelles à vision nocturne, cela est toujours un plus pour une expédition en zone sauvage.

Appareil photo

Une croisière Safari au Congo c’est l’occasion de découvrir la faune et la flore du Bassin du Congo. Pour immortaliser ces instants hors du temps, il est conseiller d’emporter avec soi un appareil photo, en plus de vos objets connectés pour garantir la meilleur qualité photo possible. Nous recommandons un appareil photo avec un objectif de 200mm minimum.

Lampe de poche

Pour l’expédition, veuillez à emporter une lampe de poche, de préférence une lampe frontale. Même de nuit l’exploration continue, c’est l’occasion de découvrir un autre type de faune, ou tout simplement de se rendre sur le pont pour observer les étoiles sans pollution lumineuse.

Livres ou jeux de société

Le cadre de la croisière promet déconnexion et détente le tout plongé dans le cadre du bassin du Congo. Au cours de la croisière, vous aurez également des moments de détente. Il est recommandé d’apporter de quoi vous divertir comme des livres pour vos moments de repos au cours de la croisière.

Quels animaux observer lors d’un safari au Congo Brazzaville?

Des animaux à observer dans le bassin du Congo ?

En vous aventurant dans les profondeurs du Congo lors d’un safari, vous serez amenés à croiser un grand nombre d’espèces. Plantes, mammifères, volatiles, insectes poissons et reptiles : le bassin du Congo regorge d’animaux les plus fascinants les uns que les autres. L’imaginaire et la culture populaire nous ont laissé imaginer que l’Afrique était un continent homogène où dans une vaste savane un lion court après une antilope. En réalité ce continent, où les espèces animales et l’Homme résident depuis des millénaires possède une diversité de paysages très importante. Le bassin du Congo avec sa forêt équatoriale et humide incarne par définition cette richesse. Ici se présentent de nombreuses espèces parfois endémiques qui ont trouvé refuge au cœur des forêts denses. Dans cet article nous tenterons de vous donner un petit aperçu de cette richesse avant que vous ne décidiez, peut-être d’aller voir par cela de vous-même.

Les grands primates du bassin du Congo

Parmi les grands singes existants autour du globe, deux d’entre eux peuvent être observer lors d’un safari au Congo.

Le chimpanzé

Célèbre pour sa grande proximité génétique avec l’homme, le chimpanzé est très présent dans la zone équatoriale de l’Afrique.

Bien qu’appartenant au genre Pan dans la famille des hominidés, avec son cousin le Bonobo, il se situe néanmoins principalement au nord du fleuve Congo, en République du Congo alors que le Bonobo se trouve lui en République Démocratique du Congo.

Son alimentation est principalement composée de fruits de plantes et d’insectes, ce qui le place dans la catégorie des omnivores.

Fier de sa grande intelligence, le Chimpanzés a grandement été introduit dans nos sociétés humaines. Science, psychologie mais encore cinéma ou cirque, il n’est pas rare de voir ce primate représenté comme le parallèle de l’Homme.

Néanmoins le développement de la cause animale et les grandes menaces qui planent sur l’espèce et son habitat naturel ont conduit à repenser son traitement dans nos sociétés modernes et l’ont écarté des laboratoires et des divertissements.

Le gorille des plaines

Bien que grandement menacé, le gorille des plaines occidentales est très présent dans le bassin du Congo.

Cet animal majestueux et fort qui a inspiré de nombreux films à succès est pourtant bien loin de la bête brutale et stupide que l’on nous a montré dans les salles de cinéma ou dans la culture populaire.

Grand de 1.7 mètres pour les mâles et 1.3 mètres pour les femelles et peser jusqu’à 230 kilos pour les plus gros spécimens, le gorille est en réalité doté d’une grande intelligence. Les recherches ont par exemple montré qu’il se sert d’outils pour vivre, comme des branches qu’il utilise comme une sonde avant de traverser les étendues d’eaux.

Encore plus surprenant, des chercheurs de l’université d’Adélaïde en Australie ont conclu que la rapidité de l’afflux sanguin dans le cerveau des gorilles serait deux fois plus rapide que chez nos ancêtres australopithèques. En conséquence, ils sont mieux oxygénés et ont de meilleures connections ce qui joue sur leurs facultés cognitives.

Les hippopotames

Si vous vous décidiez par mégarde de plonger dans un étang au Congo, nous vous conseillons de faire attention à ne pas déranger un potentiel mammifère s’y trouvant… pouvant mesurer jusqu’à presque 4 mètres et peser jusqu’à 3,5 tonnes. L’Hippopotame est considéré comme l’animal le plus dangereux d’Afrique. 

Son agressivité est principalement liée à son comportement très territorial le poussant à affronter tout être s’approchant de trop près de son habitat.

Sa mâchoire impressionnante peut s’ouvrir à 180° et ses canines acérées de 50cm lui octroient l’une des mâchoires les plus puissante du règne animal.

 En dépit de cet atout, l’hippopotame se nourrit principalement de fourrage qu’il broute durant la nuit. Le reste de la journée, ce dernier reste dans l’eau au milieu de ses congénères. Son caractère peu social a conduit à structurer les troupeaux en 3 catégories. Les femelles d’un coté qui s’occupent et protègent les petit, les mâles, et le mâle dominant seul.

Les éléphants de foret

Cet être majestueux, symbole de l’Afrique et présent sur le blason du Congo, peuple les forêts tropicales du bassin du Congo.

Son habitat naturel est très localisé, en Afrique centrale et de l’Ouest dans les forêts denses. Cela est grandement lié au fait que cette espèce a disparu de 75% des espaces qu’elle occupait dans le passé. Braconnage, expansion des zones urbaines et politiques de déforestation sont les principaux responsables de cette disparition.

Dans les aires protégées, réserves et parc naturels, vous aurez de grande chance de pouvoir les observer. L’éléphant de forêt est un être très social qui évolue dans des groupes plus petits que son cousin d’Asie.

Sa place est déterminante dans l’écosystème car son alimentation et son mode de digestion favorisent le germement de certaines graines. Un Éléphant peut aisément manger 180kg de nourriture et semer quelques centaines de graines par jour.

Une grande variété d’oiseaux

Bien que le bassin du Congo regorge d’une richesse animale unique sur son sol, nous avons tendance à en oublier ceux que l’on entend chanter sans les voir, ceux qui font craquer les branches et qui nous observent d’un œil attentif : les oiseaux.

Dans le domaine de l’Ornithologie, le Congo possède une très grande richesse. On répertorie plus de 760 espèces vivant au Congo Brazzaville : des petits gobes mouches, a l’aigle couronné, en passant par les chouettes, les faucons ou les pélicans. Ses forêts denses et sa biodiversité offrent un habitat d’une grande qualité.

Si vous vous aventurez dans ces espaces, il ne sera pas rare que vous puissiez en voir. Certaines espèces emblématiques comme le Picatharte peuvent y être observées également.

Si vous êtes désireux de connaitre et de voir l’ensembles des espèces d’oiseaux présents au Congo nous vous invitons à visiter le site suivant : https://www.oiseaux.net/oiseaux/famille.republique.du.congo.html

Les insectes, un monde à l’échelle micro qui peuple l’Afrique.

Si tous les animaux que nous avons cités précédemment arrivent à vivre, voire prospérer c’est en grande partie grâce à ceux que l’on ne voit pas, les petits être qui se baladent sous nos pieds, ceux qui se situent à la base de la chaîne alimentaire.

Le bassin du Congo abrite 370 000 espèces de coléoptères, sans compter les mouches, les fourmis, les chenilles présents par millions dans la forêt équatoriale. Leur présence assure la pollinisation de plus de 11 000 espèces de plantes tropicales dont un certain nombre sont endémiques à la région.

La région regorge également de papillons dont un des plus emblématiques, le Papilio antimachus, peut atteindre jusqu’à 25 cm d’envergure.

Les insectes sont également très populaires dans la culture africaine et largement consommés. En république du Congo les chenilles représentent déjà 10% de l’alimentation annuelle des habitants.

Rongeurs

Le Congo a la particularité d’abriter un grand nombre de rongeurs. Les études scientifiques ont permis de capturer et étudier près de 12 espèces de rongeurs et de soricomorphes (comprenant en autre les taupes et les musaraignes).

Ces derniers à l’inverse de tous les autres animaux cités précédemment ne trouvent pas refuge dans les forêts primaires. En effet les études récentes ont démontré que ces derniers se plaisent dans les zones habitées par l’homme, comme les champs et les espaces agricoles ou ils peuvent trouver de la nourriture en abondance.

Ils sont par conséquent un gros enjeu pour les populations locales, étant donné les ravages qu’ils occasionnent. Parmi ces rongeurs on peut retrouver des écureuils, des gerbilles, des musaraignes mais également des loirs ou des souris.

République du Congo et République Démocratique du Congo, comment faire la différence ?

Quelles différences entre République du Congo et République Démocratique du Congo ?

Le nom de la région du Congo provient de « Bakongo », nom du peuple bantou qui vit sur ce territoire. Des découvertes et des fouilles archéologiques ont permis d’établir que le peuple des Bakongo vit dans la région depuis des milliers d’années. C’est pourquoi la région à naturellement prit le nom de Congo à partir de la période coloniale.

Deux pays pour un seul nom, c’est la particularité de la région du Congo. Autant dire que la confusion est facile. Et pour cause, nombreuses sont les similitudes entre la République du Congo et sa grande sœur la République Démocratique du Congo : une région, un même climat, une même langue, une nature sauvage et intacte. Cependant, si on regarde plus en détails, ces deux pays sont bien plus différents qu’il n’y paraît en réalité.

Des héritages différents : le Congo français et le Congo belge

Ce qui différencie les deux Congo, c’est leurs histoires.

Le Congo Brazzaville est une ancienne colonie française, créée en 1891, d’abord sous le nom de « Moyen Congo ». Le pays prendra son nom actuel, République du Congo, le 15 Août 1960. Depuis lors, sa capitale est Brazzaville.

Tandis que le Congo Kinshasa est une ancienne colonie belge fondée en 1908. Le pays prend son indépendance le 30 juin 1960. La Congo Kinshasa prend le Nom de Zaïre sous la dictature du général Mobutu dans le but d’éviter la confusion avec le Congo voisin. Cependant, avec l’arrivée des forces démocratiques pour la libération du Congo et Joseph Kabila, le Congo Kinshasa change à nouveau de nom. Il devient la République Démocratique du Congo.

Deux pays, deux échelles

De toutes les disparités, la différence de taille entre les deux pays est sûrement la plus flagrante. Avec une superficie de 342 000 km² le Congo Brazzaville est à peu près 7 fois plus petit que le Congo Kinshasa. Ce dernier s’étend sur une superficie de 2 345 000 km². Cela fait de la République Démocratique du Congo le deuxième plus grand pays Africain après l’Algérie.

Deux capitales jumelles

Séparées par le fleuve Congo les Capitales de Brazzaville et de Kinshasa se font face sur les bords du Pool Malebo.

Brazzaville est la capitale de la République du Congo. Son nom « Brazza » vient du patronyme de l’italien Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur au service des expéditions françaises. Kinshasa ou « Kin », anciennement appelée Léopoldville jusqu’en 1966, est la capitale de la République Démocratique du Congo.

Pour éviter toute confusion, il est aussi possible de différencier les deux Congo en utilisant leurs surnoms informels de Congo Brazzaville et Congo Kinshasa.  

A chaque pays son drapeau

Les drapeaux sont aussi des moyens de distinguer les deux Congo.

Le drapeau du Congo Brazzaville reprend les couleurs du panafricanisme. Ces couleurs se retrouvent sur de nombreux drapeaux africains, à savoir le rouge, le vert et le jaune. Le drapeau de la RDC est quant à lui rouge, jaune et bleu. Il est aussi complété par une étoile qui symbolise l’avenir prometteur du pays.

Le grand écart démographique

La différence entre les deux pays est également marquée au niveau démographique. Tandis que la République Démocratique du Congo contient une population de 96 millions d’habitants le Congo Brazzaville n’en héberge que 5 millions.

De plus, il y a une différence de 5 ans d’espérance de vie entre les deux états. Elle est fixée à 60 ans pour la RDC et à 65 ans pour la République du Congo.

La répartition de la population n’est également pas la même. Alors que la densité de population n’est de seulement 15 habitants par km² pour le Congo Brazzaville. Au Congo Kinshasa, la répartition de la population est de 45 habitants par km². Cependant, la population se retrouve majoritairement sur les plateaux et dans la savane à proximité des fleuves et des lacs. Alors que les zones forestières humides et marécageuses de la forêt du Congo sont désertées par la population en raison de l’inhospitalité de la forêt.

Deux réalités politiques différentes

Depuis les années 1960 et l’indépendance des deux pays, la langue officielle demeure le français. La seconde langue la plus parlée est le lingala aussi bien en RDC qu’au Congo.

Néanmoins, malgré leur proximité, les deux états se distinguent par leurs situations politiques très différentes. Sous la guerre froide, le Zaïre est influencé par le bloc de l’Ouest tandis que la République Populaire du Congo (Congo Brazza) est influencée par le bloc de l’Est.

Aujourd’hui, la situation politique du Congo demeure beaucoup plus stable que celle de sa voisine la RDC. Depuis la guerre civile des années 1990, le pays est dirigé par le Président Sassou Nguesso. En RDC, malgré des tentatives de stabilisation et de sécurisation, le pays demeure très instable avec la présence de zones à risques qui persistent dans l’est du pays.

Une nature

La République Démocratique du Congo héberge la plus grande partie de la forêt du bassin du Congo. Il s’agit de la deuxième forêt tropicale du monde après la forêt Amazonienne.

La région est divisée en deux par le fleuve Congo et ses affluents. C’est le fleuve qui joue le rôle de frontière et qui permet de distinguer la République du Congo, sur la rive droite, de la République Démocratique du Congo sur la rive gauche. Au total, la frontière naturelle créée par le fleuve Congo et son affluent l’Ubangi mesure près de 2410 kilomètres. Cela fait de cette frontière la 15e frontière la plus longue du monde.

Les deux régions ne sont pas seulement riches de par leurs biodiversités exceptionnelles. Chacune dispose également de larges stocks de ressources naturelles et notamment en ce qui concerne les ressources en bois et en hydrocarbure. La République du Congo est d’ailleurs le Cinquième producteur de pétrole en Afrique Sub-Saharienne. Toutefois, la RDC dispose également de ressources en diamant et en minéraux essentiels à la transition énergétiques.

Politique de respect de l’environnement

En plus de partager le fleuve Congo, les deux pays partagent la forêt du bassin du Congo, dont la plus grande partie se situe sur la République Démocratique du Congo. Les règlements quant à la préservation et à la protection de l’environnement ne sont pas les mêmes entre les deux états.

La République Démocratique du Congo possède la plus grande partie du Bassin du Congo, sur une superficie de 234 millions d’hectares. La forêt s’étend sur environ 181 millions hectares. Cependant, la culture sur brulis et l’exploitation forestière font reculer la forêt d’un demi-million d’hectares chaque année. Les solutions avancées pour pallier à l’atteinte sur l’environnement sont l’agroforesterie et le reboisement. Cela pourrait permettre de répondre à la demande en bois et en nourriture de manière durable.

De son côté, la République du Congo est largement recouverte par la forêt. Plus de 70% de la superficie du pays est recouverte par la forêt ce qui en fait le quinzième pays le plus boisé au monde. L’environnement est donc très vulnérable et sa protection est primordiale. Mais la République du Congo n’est pas suffisamment préparée pour s’adapter au changement climatique.

Le pays souffre du dérèglement climatique. Cela représente un risque pour la population dont la subsistance dépend de cet environnement. Néanmoins, la République du Congo a conscience de son importance écologique au niveau mondial et œuvre pour mettre en place des pratiques climato-intelligentes.

Parc Nouabalé Ndoki

Un appel de la nature sauvage

Nous avons tous déjà rêvé de partir à l’aventure. Petit ou grand, fasciné par l’exploration ou juste pour échapper à un mode de vie monotone. Mais alors où aller ? Bien loin des grandes villes polluées, des bruits de klaxons, des fumés de voiture et des bâtiments grisants à perte de vue, un endroit vous attend au cœur de la forêt équatoriale africaine, au centre d’une des régions les plus riches de notre planète : le Parc Nouabalé Ndoki. 

Où se situe le Parc Nouabalé Ndoki ?

Le Parc National Nouabalé Ndoki (NNNP) est une aire protégée, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, vide de tout contact ou exploitation humaine, préservant une nature intacte et vierge. Il se situe au nord de la République du Congo, dans le département de la Sangha. Fier de ses forêts tropicales et de ses clairières verdoyantes Il constitue à coup sûr l’un des meilleurs exemples de protection d’écosystème du bassin du Congo, voire d’Afrique. Ni route ni bâtiments n’ont été érigé par l’Homme, pas un foyer si ce n’est celui des animaux n’a dompté cet espace unique au Monde.

Grand de 4 000km2, il compose le Tri national de Sangha, aux côtés du Parc Lobéké situé au Cameroun et du complexe d’aires protégées de Dzanga-Sangha en République Centre Africaine.

Réunis, ces trois espaces protégés s’étendent sur plus de 7 500 km2, offrant un espace naturel unique regorgeant d’une faune et d’une flore riche et sauvage.

Hippopotames, gorilles, buffles, éléphants, chimpanzés et des centaines d’autres espèces vivent ici en parfait harmonie. La densité de ces espaces a permis à une flore exceptionnelle de se développer. Ici, la Nature est maitresse.

Quand et Pourquoi a-t-il été créé ?

Cet espace est créé en 1993 pour répondre au défi de la préservation des espaces naturels africains mais également pour lutter contre les disparitions d’espèces et le grand déclin des espaces forestiers face au développement des société humaines. A savoir que de nombreuses espèces présentes sur le site sont déjà répertoriées comme des animaux menacés ou qui pourraient le devenir dans les prochaines années. 

Le Trinational de la Sangha brise les frontières établies et force une gestion commune de l’espace. Mais la lutte pour la préservation de ces écosystèmes dépasse largement les frontières des pays qui les abritent. Ainsi cet espace a été entretenu, protégé et sauvegardé depuis presque 30 ans grâce à une étroite collaboration entre les autorités du Congo et la Wildlife Conservation Society.

Ces espaces ont également bénéficié à l’économie des pays qui en ont la charge avec le développement du tourisme. Les touristes peuvent dans le Parc Nouabalé Ndoki observer gorilles, éléphants, buffles et des milliers d’oiseaux.

Mais la professionnalisation remarquable du Parc a également permis de faire valoir les protections de ces espaces naturels à un échelon supérieur. De nombreuses lois visant à lutter contre le phénomène du braconnage ont vu le jour et le nombre de gardes forestier s’est décuplé. L’enjeu est donc également politique. Le Parc Nouabalé Ndoki se présente comme un porte-parole pour les causes animales à l’échelle globale.

Comment se déplacer dans le Parc Nouabalé Ndoki ?

Afin de répondre à une logique éco responsable en accord avec les principes de préservation, la majeure partie des déplacements à l’intérieur du Parc se font à pied, accompagnés de pisteurs expérimentés. Ces visites permettent par ailleurs d’offrir une meilleure immersion dans la nature et d’observer au plus proches les animaux qui y vivent.

Au détour de la clairière marécageuse de Mbéli Bai, vous pourrez par exemple rencontrer de nombreux primates comme des gorilles mais également des animaux plus majestueux comme des éléphants de forêts, buffles ou sitatungas.

Enfin certains passages du Parc peuvent également se faire sur des pirogues, des embarcations qui vous conduirons au cœur de l’habitat de nombreux animaux marins tels que les crocodiles ou les étonnantes tortues articulées d’eau douce.

Que peut-on observer à l’intérieur ?

La liste des animaux présents à l’intérieur du site est bien trop longue pour que nous puissions la lister en entier mais en voici un bref aperçu.

Le Parc abrite bon nombre d’animaux majestueux tel que des gorilles, des éléphants, des crocodiles et des hippopotames.

La forêt de Nouabalé-Ndoki est peuplée d’une multitude d’insectes, papillons Euphaedra colorés, des dizaines d’espèces d’oiseaux comme le Malimbes de Cassin, rouge vif, des grenouilles et des singes de races variées

La flore unique que concentre le Parc Noubalé Ndoki représente l’une de ces caractéristiques les plus importantes. Le Parc recèle 244 espèces appartenant à 45 familles différentes. Nous pouvons trouver des espèces emblématiques tels que les figuiers étrangleurs, reconnaissables à leurs racines aériennes ou le mukulungu (Autranella Congolensis) présent en Afrique équatoriale et pouvant atteindre jusqu’à 50 mètres de haut.

Si cette flore participe activement à la survie des espèces animales qui vivent sur le Parc, offrant par sa densité et sa richesse un abri certains, ruisselant de vivres ; la flore a également bénéficié aux populations locales tribales. Miel, feuilles, champignons représentent le large éventail de produits que cette zone engendre, un point clé pour le développement de ces hommes leur apportant une source quasi infinie de biens.

Mais bien loin des traditions locales et de la survie, d’autres hommes ont également trouvé dans le Parc Nouabalé Ndoki une passion dévorante. Chaque année des dizaines de groupes de scientifiques se présentent dans le bassin du Congo afin de répertorier ses espèces végétales souvent menacées de disparition.

Le Parc Nouabalé Ndoki et les peuples autochtones ?

S’il constitue un refuge certain pour les animaux, le site Nouabalé Ndoki a également permis de valoriser les modes de vies autochtones présents dans la zone.

Chasse, pêche, artisanat et mode de vie des peuples autochtones sont souvent délaissées au profit de la vie citadine, plus simple à première vue.

C’est alors un réel enjeu que de revaloriser et sauvegarder ces modes de vie proches de la nature afin que tout le savoir qui l’accompagne ne disparaisse pas.  Le Parc Nouabalé Ndoki et les croisières touristiques fluviales permettent de découvrir ces écosystèmes et de participer à la valorisation du savoir des peuples autochtones. Les rencontres que vous ferez dans le Parc avec les peuples pygmées qui sont pisteurs en grande majorité vous permettront de rencontrer hommes et femmes aux modes de vies bien éloignés des civilisations modernes.

Est-il possible d’observer des gorilles dans le Parc ?

Certains gorilles dit « habitués » ont été suivis pendant presque 20 ans par des scientifiques. L’habituation est un long processus composé de plusieurs étapes. Chaque assistant de recherche se voit confier un groupe de gorilles (entre 6 et 15 individus) avec qui il va passer 8 heures par jour, jusqu’au jour où sa présence à une dizaine de mètres ne dérange plus le dos argenté. L’habituation peut prendre entre 5 et 10 ans. Ce travail d’habituation a permis de documenter l’espèce et de suivre sur plusieurs décennies des groupes. Aujourd’hui, le Parc compte trois groupes de gorilles habitués qu’il est possible d’observer à moins de dix mètres. Le pistage commence non loin du camp des scientifiques de Mondika à deux heures de marche et 45 minutes en véhicule de Bomassa, point d’entrée du Parc.

Naviguer sur le fleuve Congo

A la découverte du fleuve Congo

Le fleuve Congo est un fleuve d’Afrique centrale qui dessert la République démocratique du Congo, la République du Congo et l’Angola.

Sa longueur de 4500 km fait de lui le deuxième fleuve d’Afrique après le Nil, et le deuxième fleuve du monde pour son débit, derrière l’Amazone. Il s’agit également du fleuve le plus profond du monde avec une profondeur de plus de 220m par endroits. Imposant, il sert de frontière naturelle entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo.

Le nom du fleuve est tiré de la région du Congo, aujourd’hui divisée en 2 pays (le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa) dont il est la frontière naturelle. Les portugais ont été les premiers à le désigner le fleuve sous le nom Zaïre qui signifie rivière. Cette appellation a ensuite été reprise pour nommer l’actuelle République Démocratique du Congo sous la présidence de Mobutu. En 1997, le nom de l’actuelle RDC et du fleuve sont changés à nouveau pour Congo.

Le cours du Congo est segmenté par des alternances de rapides, de chutes d’eau et d’étalements. Son cours prend d’abord la direction du Nord, puis à partir de la ville de Kisangani en RDC, il se dirige vers l’Ouest et vers le Sud-ouest à partir de la ville de Mbandaka.

Le fleuve Congo connait deux crues dans l’année. La première de septembre et octobre avec les pluies tombées au Nord de l’équateur, la seconde en mars et avril due à la crue des affluents du sud de la ligne équatoriale. Sa couleur, brun rougeâtre, provient de la grande quantité de matière organique présente dans ses eaux.

Ou se situe le fleuve Congo ?

Le Congo prend sa source dans la région Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo. Depuis sa source jusqu’à Kisangani, le cours supérieur du fleuve Congo (Haut Congo) porte le nom de Lualaba. Ensuite, il devient le Congo (moyen Congo) et court à travers la forêt équatoriale jusqu’au Pool Malebo. Dépourvu d’obstacles, ce segment du fleuve qui mesure près de 1740 km sert de voie de navigation et de liaison entre les villes. Avec ses nombreux affluents, dont les principaux sont l’Oubangui, la Sangha et le Kwa-Kasaï, le fleuve Congo gagne en profondeur et en puissance.

Entre la République du Congo et la RDC il s’élargit pour former le Pool Malebo sur les bords duquel les capitales des deux Congo sont situées : Brazzaville (République du Congo) et Kinshasa (République démocratique du Congo). Enfin en aval, après avoir franchi les Chutes de Livingstone, le fleuve s’élargit avant de se jeter dans l’Atlantique, il forme un estuaire de 80 kilomètres de long.

Un écosystème unique au monde

Le fleuve du Congo exerce un rôle majeur dans l’écosystème d’Afrique Centrale, la faune et la flore en dépendent largement. Des centaines d’espèces cohabitent dans ce riche bassin de biodiversité.

Dans les eaux du fleuve Congo, il est possible de retrouver une faune développée avec une large variété d’espèces de poissons mais également des crocodiles et des tortues, et sur ses berges les primates et oiseaux qui y trouvent un habitat idéal.

La flore y est également riche avec de nombreuses espèces végétales tropicales et de plantes aquatiques et notamment avec la Jacynthe d’eau, les nénuphars et les fougères aquatiques.

Cœur de la vie économique et sociale

En plus de représenter un apport en nourriture pout les ethnies voisines, le fleuve Congo est une artère de communication et une voie de transport indispensable. Les différentes ethnies de la région, dont les anciens Bantous, l’utilisaient déjà pour se déplacer et transporter des biens. 

Le fleuve Congo a donc une importance économique dont dépendent les régions riveraines, car ces dernières sont encore très peu desservies par les voies terrestres. Le fleuve sert à convoyer des marchandises à l’aide de barges, il s’agit essentiellement de manioc, de maïs, d’arachide, d’huile de palme et de poisson fumé.

Des embarcations adaptées

Les fonds du fleuve sont très irréguliers, avec des profondeurs très disparates à cause des bancs de sable. Ainsi, pour naviguer facilement et tout au long de l’année, les bateaux à fond plat sont excellents. Facilement aménageables et adaptés pour une navigation en eau peu profonde, ils sont très stables en eau calme. Les caractéristiques du fleuve Congo en font d’eux les bateaux les plus répandus dans la région pour les échanges en tous genre.

La navigation sur le fleuve Congo

Le fleuve Congo est navigable par tronçons à cause des chutes d’eau et des rapides. Le fleuve est soumis à des règles de navigation et à un entretien régulier, ces tâches sont réparties entre le Congo Brazzaville et la RDC.

Le soin des voies navigables, la conservation et l’aménagement, sont confiés au Service Commun d’Entretien des Voies Navigables en République du Congo et à la Régie des Voies Fluviales en République Démocratique du Congo.

L’entretien du fleuve vise à sécuriser et améliorer la navigation. C’est pourquoi l’aménagement du fleuve se fait avec le balisage (qui permet de sécuriser la navigation en signalant les passages praticables), le dragage (entretenir le chenal en l’approfondissant ou en l’élargissant), le décrochement (agrandir et approfondir les couloirs rocheux), et l’étude hydrographique (pour mettre un point des itinéraires de navigation fiables).

L’histoire de son exploration

L’embouchure du fleuve Congo est explorée pour la première fois en 1484 par le marin portugais Diego Cam, mais les chutes d’eau à 200km en amont empêchent à l’expédition de s’aventurer plus loin.

C’est dans le début des années 1800 que le fleuve sera exploré plus en détail par une expédition britannique, cela permettra une cartographie plus précise ainsi que le recensement des différents affluents du fleuve. Enfin, l’expédition de Henry Morton Stanley conclut l’exploration du fleuve avec la découverte du haut Congo et le Lualaba.

Le Congo et ses affluents

Le fleuve Congo est alimenté par de nombreux affluents qui participent à ses crues selon les périodes de l’année.

Dans le Haut Congo, son cours supérieur est rejoint par deux principaux affluents qui sont la Loufira et le Louapoula. A partir du Congo Moyen, les affluents sont plus importants, certains sont navigables sur des kilomètres et font partie du large réseau de navigation de la région du Congo.

Ces affluents qui rejoignent le fleuve Congo accroissent sa taille et son débit de façon considérable. Ses trois principaux affluents sont le Kwa-Kasaï, l’Oubangui et la Sangha. La Sangha est navigable jusqu’à Ouesso, ses rives comportent de nombreux villages et se caractérisent par des alternatives de forêt et de savane.

La grande majorité des affluents du Fleuve Congo rejoignent son lit avant d’atteindre le Pool Malebo, à partir duquel les affluents du Congo se font plus rare et moins importants. 

Pourquoi est-il un fleuve unique au monde ?

Une croisière safari sur le Fleuve Congo est une expérience exceptionnelle car :

Sa longueur de 4500km fait de lui le second fleuve le plus long d’Afrique et le 8e au Monde.

C’est le fleuve le plus profond du monde avec une profondeur de plus de 220m par endroits.

Après l’Amazone, il est le deuxième fleuve au monde avec un débit de cette importance.

Son histoire est intimement liée à l’histoire de l’Afrique centrale.

Il est le garant d’un écosystème unique au Monde.

Frontière naturelle entre la RDC et la République du Congo, il est le théâtre de la vie des congolais.

C’est une façon unique de découvrir et de s’immerger dans le décor de la forêt du Congo.

Les Hippopotames

L’Hippopotame, un mammifère semi-aquatique

L’Hippopotame commun ou de son vrai nom, Hippopotamus amphibius est un mammifère semi-aquatique présent dans la région subsaharienne de l’Afrique. Il se distingue de son homologue l’Hexaprotodon liberiensis, communément appelé hippopotame nain en raison de sa taille moindre.

L’hippopotame commun, le plus emblématique des deux, fait partie des plus gros mammifères terrestres, aux cotés des rhinocéros ou des éléphants. Adulte un mâle peut mesurer entre 3 et 5m et peser jusqu’à 3200 kilos. Le nom Hippopotame qui se traduit par cheval des fleuves en grec, n’est pas sans rappeler le mode de vie particulier qu’a adopté le mammifère. En effet ce dernier passe la majorité de ses journées tapis dans l’eau, passif et ne rejoint la terre ferme qu’une fois la nuit tombée afin de s’alimenter.

A défaut de ne pas pouvoir s’immerger totalement, l’évolution a octroyé à l’Hippopotame une morphologie particulière lui permettant de conserver ses organes de sens hors de l’eau tout en ayant le reste du corps sous l’eau. Cette particularité lui permet également de rester aux aguets, face aux différentes menaces qui planent sur ces terres sauvages. De surcroit ce dernier secrète une substance huileuse qui lui permet de protéger les parties de son corps exposées au soleil. Cette huile protectrice de couleur rouge-rose a par ailleurs grandement participée à la popularité de l’animal

Comment se comporte un Hippopotame ?

Bien que la culture populaire lui ait donné un aspect assez enfantin et las, l’Hippopotame est en réalité un animal féroce et très territorial. Cet aspect souvent oublié par les occidentaux, entraine généralement une difficile cohabitation entre l’Hippopotame et les peuples locaux d’Afrique. Bien que hautement grégaire la journée, l’hippopotame devient rapidement un animal solitaire lorsque la nuit tombe, ce qui le rend beaucoup plus difficile à surveiller et les champs agricoles en payent le prix fort. En effet cet énorme mammifère est souvent à l’origine de nombreuses destructions lors de ses passages nocturne où il s’alimente.

La journée, l’animal se sédentarise et compose des groupes variants entre 2 et 150 individus. En société les Hippopotames mâles ne cherchent pas à attirer les femelles, ou du moins pas directement. L’attractivité des deux individus se fait au travers d’un intermédiaire, le territoire.

Le Mâle, très dominant, s’occupe de se trouver un habitat confortable et de le défendre des différents prédateurs. C’est ce même territoire qui, en fonction de sa qualité, va avoir un effet attractif sur les femelles de l’espèce.

La femelle s’occupe des petits, et les accompagne notamment pour se nourrir durant les périodes nocturnes lorsque les troupeaux se séparent. Néanmoins, les jeunes Hippopotames peuvent rapidement devenir une menace pour les mâles adultes du troupeau lors des périodes de reproduction, où des affrontements à l’intérieur du troupeau peuvent avoir lieu lorsqu’il s’agit du leadership.

Hippopotame : une espèce menacée ?

Les populations d’Hippopotames sont, d’après les études scientifiques, en déclin dans plus de la moitié des pays où l’espèce est présente. Le nombre d’individus s’élèverait d’après les estimations a environ 120 000 a l’heure actuelle. Cette disparition brutale est étroitement liée au grand braconnage qui touche l’espèce. L’ivoire présent dans ses gigantesques dents et la viande de l’animal sont une denrée rare qui alimente le commerce légal et illégal. De surcroit le développement important des activités humaines dans les zones d’habitats de l’Hippopotame a conduit à une multiplication des rencontres entre l’Homme et l’Animal.

Quelle réponse apportée?

En réponse à cela de nombreux pays d’Afrique ont souhaité que l’Hippopotame rejoigne la liste des animaux les plus menacés de la planète. Cela permettrait à l’espèce de bénéficier de la protection la plus élevée par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). Mais cette protection permettrait également de lutter contre le commerce illégal qui menace l’espèce.

L’Hippopotame est déjà répertorié comme une espèce de l’annexe II, ce qui implique qu’ils ne sont pas en danger d’extinction mais qu’ils pourraient le devenir dans les prochaines années, si leur sort ne s’améliore pas.

Enfin l’UICN (L’Union internationale pour la conservation de la nature) a déjà classé l’espèce comme vulnérable sur sa liste rouge.

Quel rôle jouent les hippopotames dans la dispersion des graines et la régénération des plantes aquatiques ?

L’Hippopotame comme de nombreuses autres espèces d’Afrique participe à sa façon à l’équilibre de l’écosystème qui l’entoure. Ce dernier via ses déjections favorise notamment les flux de silicium dans les lacs et rivières. Ce minerai n’est pas moins vital pour certains organismes terrestres et aquatiques (algues, diatomées, éponges d’eau) qu’il n’est nécessaire à l’équilibre climatique. De manière indirecte la silice contrôle donc par l’intermédiaire des plantes une partie du cycle carbone et donc certains puits de carbones.

 

Comment cela se produit-il ?

Cette distribution de silicium par les Hippopotames s’explique facilement au regard de leur mode de vie. Ces derniers s’alimentent la nuit sur la terre ferme avant de rejoindre les eaux la journée ou ils rejettent par conséquent leurs excréments. Ces derniers moduleraient selon les recherches jusqu’à 76% du flux total de silicium, favorisant ainsi le développement du réseau alimentaire et la fixation carbone.

Leur présence est donc nécessaire à la survie de nombreuses plantes et microplanctons présents en Afrique.

Comment les Hippopotames communiquent-ils ?

Les études ethnologiques de ces dernières années ont permis de révéler des faits intéressant sur les moyens de communication des hippopotames.

Ces derniers gèrent leurs relations de groupe grâce à la reconnaissance vocale.

Les fréquences sonores émises leurs permettent de savoir si l’animal qui se trouve en face d’eux est un inconnu ou pas.

A cela plusieurs réponses sont adoptées par l’animal. Une approche, un cri ou même un jet d’excrément peut être émis en réponse à l’appel d’un animal.

Le jet d’excrément leur permet en réalité de marquer leur territoire comme le feraient énormément d’animaux.

Bien que l’Hippopotame paraisse oisif la journée, lorsqu’il est tapi dans l’eau c’est en réalité à ce moment qu’il prête le plus attention à son environnement et aux individus qui s’y trouvent.

Fait encore plus surprenant, la reconnaissance vocale permettrait également aux hippopotames de distinguer ses congénères et leur groupe d’appartenance. Ainsi il pourrait déterminer si l’Hippopotame sur la berge provient d’un clan rival ou de son groupe.

Quels sont les sites d’observations des hippopotames au Congo Brazzaville ?

Les grands efforts fournis par certains pays d’Afrique en matière de protection des Hippopotames ont conduit à l’apparition de nombreuses réserves ou l’animal est observable.

La réserve de la Lefini en République du Congo ou encore le parc national de Nouabalé-Ndoki sont des sites naturels protégés par le gouvernement ou les Hippopotames sont observables à leur état naturel.

Lors des croisières safari proposées par les Expéditions Ducret, il est possible d’observer des hippopotames dans de nombreux lieux en bordure du fleuve Congo ou Sangha.

Quelle place les hippopotames occupent-ils dans la culture Africaine ?

Étant donné sa présence millénaire sur le territoire Africain, l’Hippopotame s’est vu offrir une place dans les récits et les mythes du continent. Ces traditions qui se transmettent en grande partie via la narration et les contes ont offert une place divine a l’animal

C’est notamment à la femelle qu’est revenu ce titre honorifique. Dans la mythologie africaine elle était connue sous le nom de Tawaret, déesse de la fertilité et de l’accouchement dans l’Egypte ancienne.

Cette légende remonte à l’Egypte antique, Tawaret ou Taouret selon la prononciation, qui signifie « la grande » est une déesse hippopotame qui se dresse sur ses pattes arrière de lion et qui tient dans ses mains humaines, un signe hiéroglyphique signifiant « protection ».

Cet aspect hybride, au croisement de différents animaux mais également de l’homme a pour objectif de symboliser plusieurs aspects comme la fécondité mais également la férocité d’une mère qui défend son fils.

Un couteau en obsidienne qui l’accompagne sur certaines de ces représentations symboliserait quant à lui la fécondité. Le couteau en obsidienne était autrefois utilisé pour couper le cordon ombilical.

Enfin sa couleur de peau rouge, brunâtre représenterait les menstruations des femmes

Quelles sont les 10 choses à voir lors d’un Safari au Congo ?

Safari au Congo : Les 10 meilleures choses à voir

Un Safari au Congo, c’est vivre et ressentir les atmosphères uniques du pays. Entre l’ébullition de Brazzaville et le calme irréel de la forêt de Sangha le dépaysement est garanti. Chaque région a son lot de divertissement et d’attrait tout en offrant une grande variété de paysages. Voici donc les 10 meilleures chose à voir lors d’un Safari au Congo.

1 – Brazzaville, une ville sensationnelle

Brazzaville est la Capital de la République du Congo, elle se situe sur la rive droite du fleuve Congo. Incontournable et emblématique, Brazzaville est une ville colorée et verdoyante, point de départ idéal pour un Safari au Congo. Elle s’étend sur 10 kilomètre et fait face à sa grande sœur Kinshasa, Capitale de la République démocratique du Congo.

Brazzaville est une ville en ébullition mais qui demeure peu touristique, c’est ce qui la rend authentique. La ville de Brazzaville offre à elle seul un panel intéressant de possibilités, avec ses musées, ses marchés pittoresques, ses vieux quartiers, ses ateliers de céramique et de sculpture.

Parmi les quelques monuments et lieux touristique vous pouvez découvrir la basilique Sainte-Anne du Congo ; la cathédrale du Sacré-Cœur ; l’école de peinture de Poto-Poto ; les ateliers de sculpture et de céramique disséminés dans la ville, ainsi que les marchés et les anciens quartiers. Les quartiers de Mungali Bakongo et Poto Poto sont particulièrement animés et vous plonge dans l’atmosphère congolaise dès les premières heures de votre arrivée.

2 – Un environnement remarquable : Le Bassin du Congo

Le Bassin du Congo est l’un des massifs de forêt équatoriale le plus important au monde. Site incontournable pour un Safari au Congo, il s’étend sur six pays, il est considéré comme le second poumon vert de la planète après l’Amazonie. Depuis plus de 50 000 ans, le Bassin du Congo exerce un rôle majeur dans la région en fournissant les ressources vitales pour près de 75 millions de personnes.

Le tri national de la Sangha est situé dans le nord Est du bassin du Congo et chevauche trois pays : le Cameroun, la République centrafricaine et la République du Congo. Il regroupe trois parcs nationaux pour une superficie de 750 000 hectares. La particularité de site est sa haute préservation qui a permis de conserver une nature vierge et intacte qui promet une expérience envoutante pour un Safari au Congo.

Par exemple, le parc national de Nouabalé-Ndoki est un parc national situé au Congo-Brazzaville au nord d’Ouesso, il fait partie du Tri national de la Sangha avec les parcs de Dzanga Sangha en Centrafrique et le Parc Lobéké au Cameroun. Au cœur du parc de Nouabalé-Ndoki se trouve Mbeli Baï, véritable havre de paix, cette clairière marécageuse de 13 hectares est un lieu où il est possible d’observer des populations d’éléphants, de buffles et de gorilles, ainsi que des milliers d’oiseaux.

3 – A la rencontre des peuples du Congo

Un Safari au Congo est également l’occasion de plonger à la rencontre des cultures et traditions congolaises.

Le Congo est composé d’une myriade de peuples différents suivant les régions du pays. Dans les forêts du Nord, des populations autochtones, tels les pygmées Baaka, peuplent toujours la forêt du bassin du Congo.

S’il n’y a pas encore eu de recensement systématique, en 1984, on estimait qu’ils représentaient environ 2,29% de la population.

Les peuples autochtones de la région du bassin du Congo vivent dans les forêts primaires depuis des milliers d’années. Les pygmées sont notamment l’une des dernières populations indigènes de cette forêt africaine. Avec l’exploitation des forêts et la modernité, leurs cultures et leurs traditions sont menacés de disparition. Autrefois semi-nomades, de nombreuses communautés se sont sédentarisées.

4 – Une Flore unique

Un Safari au Congo Brazzaville permet aussi de découvrir une flore inhabituelle. La forêt du Congo, aussi appelée Forêt du Bassin du Congo, est caractéristique d’une forêt à l’état pure, vierge de toute trace de d’activité humaine. Avec 180 millions d’hectares, elle s’étend sur six pays d’Afrique Centrale et abrite des espèces emblématiques aussi bien animales que végétales.

Son climat tropical humide avec une température moyenne maximale de 30°C et minimal de 21°C, des précipitations annuelles abondantes en fait une région où la végétation est extrêmement prolifère.

Cette forêt est d’une grande importance car elle fournit une large quantité de biens et de services, sa valeur dans l’économie est indéniable, aussi bien en tant que source pour les matériaux primaires qu’en tant que régulateur climatique.

Menacée par les constructions humaines, le braconnage et la déforestation, c’est une région vulnérable. C’est pourquoi la préservation des forêts du Bassin du Congo est essentielle voire vitale pour l’avenir et l’équilibre écologique Africain et mondial.

5 – Une Faune africaine emblématique

La Faune du Congo Brazzaville est extrêmement variée et particulièrement en forêt où l’environnement est resté très sauvage. La zone abrite des espèces courantes et répandu ainsi que des espèces beaucoup plus rares, voir menacées pour certaines.

Lors d’un Safari au Congo, il est donc possible d’observer des éléphants d’Afrique, des chimpanzés, des bongos, des gorilles des plaines, des okapis, des bonobos, des buffles, des hippopotames, des poissons, des crocodiles, des oiseaux de plusieurs centaines d’espèces différentes, etc. Toutes ces espèces cohabitent dans une grande diversité faunique préservée grâce à ses multiples écosystèmes (Baï, forêt, Savane).

6 – Le Fleuve du Congo et la rivière Sangha

Le Congo Brazzaville est également très riche en fleuves et rivières, à commencer par le fleuve Congo. Avec ses 4700 km (2 922 miles) de longueur, il est le second fleuve d’Afrique après le Nil, et le 8e fleuve le plus long du monde. Il prend sa source sur les hauts plateaux en République Démocratique du Congo et traverse trois pays avant de se jeter dans l’océan Atlantique. C’est ce fleuve et ses nombreux affluents qui alimentent la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde.

Les chutes de Livingstone en RDC empêchent la navigation sur le fleuve depuis la mer. Mais le fleuve reste navigable par section et en particulier entre Kinshasa et Kisangani ce qui représente un couloir navigable de 2495 km, idéal à explorer lors d’un Safari ou d’une croisière. Une grande partie des flux commerciaux en Afrique Centrale transite par le fleuve et les chemins de fer environnants.

Le fleuve alimente en eaux courante et ressource alimentaire les populations riveraines au quotidien. Avec son important débit, le fleuve est également une source d’énergie hydroélectrique exploité par quelques barrages.

Le fleuve Sangha, est quant à lui long de 790 km. Il prend sa source au Cameroun et dessert la République Centrafricaine et la République du Congo. Aisément navigable, le fleuve traverse la forêt du bassin du Congo et il est possible d’explorer ses rives au cours des croisières des Expéditions Ducret, reliant Brazzaville à Ouesso.

7 – Plongez dans l’immensité des Chutes de la Loufoulakari

Loufoulakari et Bela sont des chutes d’eau situées dans le sud-ouest du pays, à 75km au sud de Brazzaville. Elles sont les cascades les plus impressionnantes du pays et offrent une très belle vue sur la forêt tropicale congolaise. Paysage exceptionnel, les chutes se situent à 291m au-dessus du niveau de la mer. Dans un décor grandiose la puissance de la nature se révèle dans un bassin de verdure.

8 – Découvrir le décor vertigineux de la Gorge de Diosso

Aussi connu sous le nom de « Grand Canyon du Congo ». Arrêt idéal lors d’un safari au Congo, cette curiosité naturelle a été creusée par les pluies de la côte Atlantique. Le décor de la gorge se compose de crêtes rocheuses et de falaises de roche rouge qui peuvent atteindre jusqu’à 50 m de hauteur et qui surplombent une vallée où pousse une végétation abondante. 

9 – La Côtes Atlantique

A l’Ouest, sur la Côte atlantique se trouve la deuxième ville du pays, Pointe-Noire, la capitale économique. Son port en eau profonde et ses réserves pétrolières ont contribué à faire de la ville un centre de divertissement, d’opportunités d’affaires, de mode et d’échanges culturels.

La côte sauvage à proximité de la ville, regroupe de nombreuses plages paradisiaques qui attirent les familles, et notamment la plage de la Pointe Indienne, excursion idéale pour une journée hors de la ville. La côte Atlantique offre des vagues qui raviveront les surfeurs.

Il est possible d’observer les baleines en migration entre juillet et septembre. Ces dernières migrent depuis l’antarctique vers le Golfe de Guinée à partir de juillet pour mettre bas et ensuite redescendent vers les eaux fraiches du Sud jusqu’à fin septembre.

Il est également possible d’observer la ponte des tortues entre septembre et avril.

Les eaux de la région sont extrêmement poissonneuses et les armateurs de pêche trouveront leur bonheur.

10 – L’énigmatique Trou de Nguela

Le trou de Nguela, ou trou de Dieu, à 80 kilomètres de Brazzaville, est une grande cuvette aux pentes raide et recouverte d’herbes et d’arbustes avec au centre un petit relief. Si les raisons de cette formation atypique restent un mystère, le paysage reste un endroit unique et atypique et abrite un site « sacré » pour les pèlerins.

Les peuples autochtones du Bassin du Congo

Le peuple des forêts

Plus connus sous le nom « pygmées », les peuples de la forêt ou peuples autochtones vivent dans les forêts du bassin du Congo. Le terme « pygmée », est utilisé à partir de la fin du XIXe siècle lorsque les explorateurs commencent à pénétrer à l’intérieur du bassin central de l’Afrique. Il trouve son origine dans le mot vipugmaîos en grec ancien signifiant « haut comme le poing ». En anthropologie, les peuples pygmées définissent les groupes ethniques dont la taille moyenne est exceptionnellement faible. Les hommes adultes mesurent en moyenne moins de 150 cm.

Les peuples autochtones du Congo : les premiers habitants ?

Plus tard, ils ont été appelés par des noms locaux « Batwa, Bambuti, Babinga », qui ont été utilisés comme synonymes ou contigus aux « Pygmées ». Ce dernier terme, souvent considéré, comme péjoratif est aujourd’hui remplacé par le terme « peuple autochtone ». Ce terme trouve ses racines dans la lutte pour les droits des peuples indigènes d’Amérique latine. La question de savoir qui est ou qui n’est pas autochtone en Afrique fait également débat. Il fait référence à la catégorie des « premiers occupants ». Mais qui fut le premier occupant est bien plus difficile à établir en Afrique qu’en Amérique. On sait en effet que les tribus en Afrique, avant la colonisation, ont toujours migré pour différentes raisons. Il est donc difficile de qualifier certains d’entre eux de « premiers habitants ». Au Congo Brazzaville, l’utilisation du terme « Pygmée » est interdite. Il est considéré comme un délit d’insulte prévu et sanctionné par le Code pénal.

Les peuples autochtones : une multitude de groupes différents éparpillée dans tout le bassin du Congo

Les peuples autochtones sont souvent définis comme les habitants de la forêt du Bassin du Congo, nomades, de petite taille, vivant de la chasse et de la cueillette. Ces populations constituent en réalité une multitude de groupes différents éparpillée dans tout le bassin du Congo. La taille de ces groupes varie de plusieurs dizaines de milliers (Baka, Aka, Mbuti…) à moins de 500 (Bedzan). Ils vivent en général en contact étroit avec d’autres communautés non pygmées et partagent leur langue.

Résidant dans les zones forestières d’Afrique centrale et occidentale, les peuples autochtones cherchent toujours à préserver leur culture de la chasse qui existe depuis des milliers d’années. Ils sont composés actuellement d’environ 900 000 personnes, vivant en grande partie dans le bassin du Congo. De petites communautés existent également dans des pays voisins, comme le Rwanda, le Burundi et la Zambie.

Une culture vieille de 5 000 ans

Depuis des millénaires, ils parcourent la forêt de l’Afrique centrale avec arcs, filets ou sagaies, chassant et cueillant pour se nourrir, déménageant leur campement au grès des zones de chasse.  Avec leurs voisins, les cultivateurs bantous, ils ont une relation de trocs, échangeant gibiers et produits de la cueillette contre outils et produits de nécessité, avant de retourner vivre en autarcie sous le couvert forestier.

Ils entretiennent une longue et difficile relation avec leurs voisins Bantous. La relation équilibrée de troc qu’ils entretenaient a été rompue à l’époque coloniale, au début du XXe siècle. Aujourd’hui les familles autochtones travaillent souvent pour le compte d’un bantou et la main-d’œuvre pygmée est utilisée pour répondre à la demande croissante de bois et de viande de brousse. Le bantou se chargera ensuite d’expédier la viande de brousse en ville.

Mode de vie des peuples autochtones (Pygmées)

Leur mode de vie a perduré pendant des siècles, puisque les ressources de la forêt équatoriale étaient suffisamment abondantes : du feuillage, ils érigeaient des huttes ; la chasse au pangolin, céphalophe – petite antilope –, singe, sanglier… leur offrait une alimentation carnée et les prunes sauvages appelées safou ainsi que des mangues et des noix sauvages agrémentaient leur quotidien. Leur connaissance des plantes leur permettait de faire face aux maladies. Peuple de tradition orale, danses et chants ont toujours accompagné leur mode de vie.

Vie traditionnelle des peuples autochtones

Les peuples autochtones vivent en groupe dont la taille varie de 15 à 70 personnes, en fonction de facteurs extérieurs – la disponibilité du gibier, les relations commerciales avec les communautés extérieures, la prévalence des maladies et l’étendue de la superficie forestière. Ces groupes sont traditionnellement nomades, se déplaçant vers de nouvelles parties de la forêt plusieurs fois au cours de l’année et transportant tous leurs biens sur leur dos. Leur mode de vie nomade permet au groupe de se déplacer en fonction de la disponibilité des ressources. Cette approche, associée à de faibles densités de population et à l’absence d’empiétement de la part d’étrangers, a historiquement permis aux populations d’animaux sauvages de se rétablir après qu’un groupe a abandonné une zone.

Un peuple semi-nomade du Congo

Lorsque les peuples autochtones établissent un campement temporaire, ils défrichent généralement les sous-bois, les petits arbres et les jeunes arbres, laissant intacts les arbres formant la canopée. Sous le couvert de la canopée, les habitants de la forêt sont protégés du soleil tropical intense et maintiennent un habitat pour les abeilles productrices de miel et le gibier. En laissant la canopée intacte, la zone peut rapidement redevenir une forêt saine et productive après leur départ. Leurs huttes ressemblent superficiellement aux igloos des Inuits du centre de l’Arctique, avec un treillis en forme de dôme formé de jeunes arbres et des murs de feuilles d’arbres recouvertes de bardeaux.

Une proximité avec les villages bantous

La plupart des habitants des forêts africaines passent traditionnellement une grande partie de l’année près d’un village où ils échangent de la viande de brousse, du miel et de la main-d’œuvre contre du manioc, des légumes, des produits métalliques et du tissu. Selon les anthropologues qui ont étudié la dynamique entre les peuples forestiers et les villageois, il est courant qu’une famille forestière établisse une relation symbiotique avec une famille villageoise sédentaire. Ces relations entre une seule famille forestière et une seule famille villageoise peuvent persister pendant des générations.

L’organisation des sociétés pygmées

Dans les sociétés autochtones, les rôles hommes femmes sont traditionnellement distincts. Les femmes font l’essentiel de la cueillette, à l’aide de paniers qu’elles portent sur leur dos. Les hommes se concentrent sur la chasse et la récolte du miel. Le miel est souvent le produit forestier le plus prisé et le plus recherché par les peuples autochtones. Ces derniers montent jusqu’à 30 mètres dans la canopée pour atteindre les ruches contenant du miel. Arrivés à la ruche, les grimpeurs brûlent du bois qui produit une fumée qui étourdit les abeilles, permettant de récolter le miel.

Le rôle de la chasse chez les pygmées

Les peuples autochtones dépendent de la chasse pour assurer leur principale source de protéines. Chaque groupe forestier a sa propre technique. Par exemple, les Efe chassent leurs proies presque exclusivement avec des arcs et des flèches. D’autres, utilisent à la fois des arcs, des flèches et des filets pour capturer leurs proies. Les BaAka sont peut-être les chasseurs au filet les plus connus. Les hommes BaAka les arrangent en demi-cercle pour former un mur, jusqu’à un kilomètre de long. Les femmes BaAka jettent le gibier dans les filets où les hommes utilisent des lances pour tuer les animaux.

Alors que les peuples autochtones ont généralement vécu dans les limites de la capacité de charge de l’écosystème local, le commerce croissant de la viande de brousse altère la durabilité des pratiques de chasse. La demande de viande de brousse augmente dans les villages, les centres urbains et même les marchés étrangers. Les peuples des forêts africaines sont parfois engagés comme pisteurs pour les braconniers d’éléphants.

Croyance de l'au-delà

Tout en préservant leur croyance en l’animisme en général, les Pygmées croient que tout dans la nature a un esprit ainsi qu’une existence matérielle et que chaque objet est contrôlé par un esprit.

Comme ils croient en l’au-delà et aux esprits de la présence de leurs ancêtres partout, ils cachent leurs défunts dans des écorces d’arbres ou des grottes. De plus, il est possible de croiser des musulmans et des chrétiens parmi les Pygmées qui sont entrés en contact avec la vie sédentaire ces dernières années.

L’avenir des peuples autochtones

Les migrations internes, l’exploitation forestière, la raréfaction des ressources dû à la sur-chasse, la confrontation avec le monde moderne ont entrainé une dégradation de l’habitat traditionnel et un changement des mentalités. Ces changements rapides entraînent une érosion rapide de la culture des peuples autochtones, adaptation difficile et un avenir à redéfinir.

Lien : https://www.geo.fr/voyage/centrafrique-etre-pygmee-aujourd-hui-162717

Voyager à travers les nombreux paysages de la République du Congo

Les paysages de la République du Congo

Malgré ses nombreux atouts naturels comme sa forêt tropicale, ses plages de sable fin et ses paysages  exceptionnels, le Congo n’est pas encore devenu une destination touristique prisée des voyageurs. Encore méconnu, il demeure une destination exclusive pour les amoureux de la nature et les aventuriers en quête de sensations inoubliables.

Les activités touristiques au Congo sont encore peu développées. Cependant, de réels efforts sont mis en œuvre pour développer le secteur du tourisme. Pour l’instant, la majorité des offres concernent les prestations haut de gamme. Ces dernières garantissent la préservation de cet environnement sensible.

La République du Congo est un pays d’Afrique centrale entouré par 5 pays. Il s’agit de l’Angola, le Cameroun, le Gabon, la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine.

Avec une superficie de 342 000 km2 et situé de part et d’autre de l’équateur, le Congo dispose d’une grande variété de paysages.

Entre le tumulte des villes, les paysages côtiers ou encore le calme de la forêt, les voyageurs peuvent découvrir la nature luxuriante congolaise à travers un safari ou une croisière sur le fleuve Congo. C’est toute la richesse du Congo, un pays aux multiples atmosphères qui saura vous faire voyager à travers de nombreux paysages.

Une région soumise aux facteurs géographiques et climatiques

Les régions équatoriales sont soumises à un climat chaud et humide. Il est caractérisé par des pluies abondantes tout au long de l’année. Situé à cheval sur l’équateur, le Congo dispose donc d’un climat équatorial au nord et d’un climat plus tropicale dans les régions sud du pays.

L’équateur traverse la pays au niveau de la ville de Makoua. C’est pour cela que le nord du pays est largement recouvert par une forêt dense et humide, symptomatique d’un climat équatoriale. La partie sud du pays dispose quant à elle d’un climat subéquatorial et tropical qui se matérialise par la savane et des forêts moins denses.

Se laisser porter par la frénésie urbaine

Avec un peu plus de 5 millions, la population est en majorité urbaine. En effet, 60% des citoyens congolais sont répartis entre Brazzaville et Pointe-Noire. Tandis que 10% de la population sont répartis le long de la ligne de chemin de fer qui relie les deux villes.

Le Congo à une densité de 16 habitants par kilomètre carré. Toutefois, la population est très inégalement répartie entre les différentes régions du pays. Les régions rurales du sud sont plus densément peuplées que celles du nord. En effet, ces dernières sont largement recouvertes par la forêt du Congo ce qui fait d’elles des zones hostiles.

Les paysages urbains sont peu nombreux en République du Congo, pays largement recouvert par des espaces naturels. Bien que certaines zones puissent être qualifiées de déserts humains. Brazzaville et Pointe-Noire détonnent au milieu de ce décor de verdure. Les deux villes baignent dans un tumulte quotidien. Elles permettent de mettre en lumière la culture congolaise et de découvrir le Congo à travers un cadre plus urbain.

Les reliefs doux du Congo-Brazzaville

Les reliefs sont modérés au Congo. Il n’y a pas de chaîne de montagne enneigée comme cela est le cas dans certains pays voisins. Néanmoins, il est possible de distinguer 3 types de reliefs.

D’abord les plaines. Elles se situent majoritairement dans l’ouest entre la côte et la vallée du Niari et dans le nord-ouest du pays avec la cuvette congolaise. C’est un décor généralement marécageux. 

Ensuite, le reste du pays est composé essentiellement de plateaux et de collines qui culminent aux environs de 860m en moyenne. Ces régions aux reliefs plus modérés sont généralement composées de savane ou de forêt.

Enfin, les moyennes montagnes se situent dans le sud-ouest du Congo Brazzaville. C’est là que ce trouve le massif Chaillu dont les points culminants sont le mont Bigourou et le mont de la Mayombe. Les collines sont quant à elles situées dans le sud-est du pays. Le point culminant de la République du Congo est le Mont Nabemba avec une altitude de 1.020m. Il se trouve dans les régions très peu peuplés du Nord-Ouest dans le département de la Sangha.

Un pays doté d’une végétation grandiose

Au Congo, la répartition de la végétation est influencée par les reliefs.

C’est pourquoi, au nord la végétation consiste essentiellement en une forêt équatoriale. C’est la forêt du Congo, forêt tropical humide avec ses zones inondées. Extrêmement dense, elle constitue l’un des derniers habitat des populations pygmées.

Passé au sud de l’équateur, la végétation se désépaissit pour laisser place progressivement à la Savane avec ses hautes herbes parsemées de bosquets. La savane occupe 30% du territoire et est principalement située entre la vallée du Niari dans l’ouest du pays et le plateau centrale.

Arrivé au Sud-ouest, la forêt prime à nouveau se situant majoritairement dans la chaîne de Mayombe et dans le Massif Chaillu. Tandis qu’au Sud-est, dans les collines, se trouvent de grands pâturages.

Cette végétation est spécifique à l’Afrique centrale, profonde et sauvage. C’est pourquoi un safari ou une croisière au Congo sont les occasions de plonger dans des cadres exotiques et exaltants.

La forêt équatoriale, emblème de l’Afrique Centrale

Le territoire du Congo Brazzaville est recouvert de forêt sur environ deux tiers de sa surface. Cela représente 21 millions d’hectares de couvert forestier. Le dernier tiers du pays est quant à lui réparti entre la savane et les massifs forestiers. Véritable puits de carbone, la forêt du Congo est caractéristique des forêts tropicales humides propres aux régions équatoriales.

Dans la forêt deux types de paysages prédominent. La forêt exondée, plus claire, avec des arbres de plus de 40m de hauts et un sous-bois riche. La forêt inondée, caractérisée par ses eaux marécageuses, sa forte densité et ses arbres de faible hauteurs. Elle se situe dans les zones alluviales, souvent à proximité des cours d’eau.

Occupant 70% du territoire, la proportion de la forêt par rapport au territoire total du pays place le Congo Brazzaville en 15e position des pays les plus boisés au monde.

Cette dense couverture forestière est le refuge de plus de 400 espèces de mammifère. Elle abrite également près de 10 000 espèces de plantes.

Le Congo comprend donc 4 parcs nationaux, tous situés dans la forêt du Congo. Ces parcs ont pour objectif de veiller à la préservation de la faune et la flore congolaise. C’est pourquoi, on retrouve dans ces zones protégées des espèces menacées de disparition. On y trouve des antilopes, des hippopotames, des buffles, des gorilles ou encore des chimpanzés.

Depuis le début des années 2000, le Congo mène conjointement avec l’UNESCO des opérations de maintien et de préservation de l’environnement. Les autorités civiles veillent notamment au respect des lois en ce qui concerne l’exploitation forestière ou encore le braconnage. En tout, 13% de la surface du territoire est classée en aire protégée. Les actions pour la conservation des sites naturels concernent avant tout les parcs nationaux. C’est pourquoi le Site trinational de la Sangha est inscrit au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 2012.

Le Congo, un pays de terre et d’eau

Le climat équatorial du Congo fait de lui un pays au climat humide. La région est arrosée toute l’année par des pluies tropicales abondantes. Ces dernières alimentent les cours d’eaux et les bassins.

Par ailleurs, le Congo est doté d’un réseau hydrographique important. En effets, le pays est quadrillé par les cours d’eau et héberge deux bassins fluviaux. Il s’agit du Bassin du Congo au nord et du Bassin de Kouilou au sud. Le pays est également bordé sur toute sa frontière Est par le fleuve Congo, deuxième fleuve d’Afrique. La région est aussi traversée par l’un de ses principaux affluents, à savoir la rivière Sangha.

Ces particularités équatoriales offrent aux voyageurs de découvrir des paysages uniques propres au pays équatoriaux. Ce sont notamment ces conditions qui permettent l’hébergement d’une faune extrêmement développée.

Les paysages aquatiques sont particulièrement agréables à découvrir lors d’une croisière safari.

Une côte paradisiaque

Au sud-ouest du pays, la République du Congo possède un accès à l’océan Atlantique. La façade maritime mesure près de 170 km de long. Bordée de lagunes et de mangroves, la côte est une destination idéal pour profiter des plages de sable fin. La plage de la Pointe Indienne en est l’une des plus connues.

C’est également sur la côte que se situe la ville de Pointe Noire. Deuxième ville du pays, c’est la capitale économique du Congo Brazzaville.

Plus au sud, toujours sur la côte, se trouve la région de Mayombe. Ses reliefs escarpés atteignent parfois les 800m de hauteur. C’est au cœur de ce massif que se trouve le mont Berongou, culminant à 903m.

Ce paysage océanique n’est pas celui auquel on s’attend lorsque l’on pense à l’Afrique Centrale. Pourtant le Congo est aussi bien un pays d’Afrique central qu’une destination bordée de plages paradisiaques.

ETHNIES DU CONGO

Ethnie du congo croisière

Les ethnies de la République du Congo

La République du Congo est un pays d’Afrique centrale avec une population estimée à environ 5 millions d’habitants. Le pays est peuplé par plusieurs groupes ethniques différents, chacun avec ses propres traditions culturelles et linguistiques.

Les Kongo

Les Kongo sont un sous-groupe des Bantous et sont originaires du nord-ouest de la République du Congo. Ils sont connus pour leur culture artistique riche, y compris la sculpture sur bois et la musique traditionnelle. La langue kikongo est parlée par les Kongo.

Les Teke

Les Teke sont un sous-groupe des Bantous et sont originaires du centre de la République du Congo. Ils sont connus pour leur travail de la forge, leur sculpture sur bois et leur musique traditionnelle. Les Teke parlent la langue téké.

Les Mbochi

Les Mbochi sont un sous-groupe des Bantous et sont originaires du centre de la République du Congo. Ils sont connus pour leur agriculture et leur travail de la terre. La langue mbochi est parlée par les Mbochi.

Les Kouyou

Les Kouyou sont un sous-groupe des Bantous et sont originaires du nord de la République du Congo. Ils sont connus pour leur travail de la forge et leur musique traditionnelle. La langue kouyou est parlée par les Kouyou.

Les Mboshi

Les Mboshi sont un sous-groupe des Bantous et sont originaires du centre de la République du Congo. Ils sont connus pour leur art, leur sculpture sur bois et leur musique traditionnelle. La langue mboshi est parlée par les Mboshi

Les Bembe

Les Bembe sont un sous-groupe des Bantous et sont originaires du sud-ouest de la République du Congo. Ils sont connus pour leur travail du fer et leur musique traditionnelle. La langue bembe est parlée par les Bembe

Les Bantous de la République du Congo: Une riche culture héritée des ancêtres

Les Bantous sont un groupe ethnique originaire d’Afrique centrale, présent dans plusieurs pays de la région, dont la République du Congo. Leur culture, profondément enracinée dans les traditions ancestrales, est remarquable par sa richesse et sa diversité.

Les Bantous de la République du Congo sont l’un des groupes ethniques les plus importants du pays. Ils représentent près de 48% de la population congolaise et sont répartis dans tout le pays. Les Bantous ont une culture riche et diversifiée qui est façonnée par leur histoire, leurs traditions et leur environnement naturel.

Origines et histoire des ethnies du Congo

Les Bantous sont originaires de la région du Nigeria-Cameroun, d’où ils ont migré vers le centre et le sud de l’Afrique il y a environ 2000 ans. Les migrations successives ont conduit à la formation de différentes tribus et sous-groupes, chacun ayant ses propres coutumes, langues et traditions.

Les Bantous de la République du Congo ont été confrontés à de nombreux défis tout au long de leur histoire, notamment la colonisation européenne, la guerre civile et la pauvreté. Malgré cela, les Bantous ont su préserver leur culture et leurs traditions, qui se reflètent dans leur langue, leur musique, leur danse, leur artisanat et leur cuisine.

La société bantoue est fondée sur des valeurs communautaires, où la solidarité et l’entraide sont très importantes. La famille est également au centre de la vie sociale, avec une organisation patriarcale. Les Bantous ont également une grande estime pour les anciens, qui sont considérés comme des sages et des détenteurs de la mémoire collective.

Culture et traditions des ethnies du Congo

La culture bantoue est riche et diversifiée, avec des danses traditionnelles, de la musique, de l’art et des coutumes uniques. Les Bantous pratiquent également des croyances religieuses traditionnelles, qui sont souvent associées à la nature et aux ancêtres.

La cuisine bantoue est basée sur des aliments de base tels que le manioc, le maïs, le riz et les légumes, ainsi que la viande, le poisson et les fruits. Les plats traditionnels comprennent le fufu, un plat à base de manioc ou de plantain, accompagné d’une soupe ou d’une sauce.

La famille est très importante pour les Bantous, avec une forte unité familiale et une importance accordée aux ancêtres. Les mariages sont souvent arrangés et les funérailles sont des événements importants, avec des cérémonies traditionnelles qui impliquent la famille et la communauté.

La musique et la danse bantoues

La musique et la danse bantoues sont très variées, avec une grande importance accordée aux rythmes et aux mélodies. Les instruments traditionnels incluent la guitare, le tam-tam, le balafon, le xylophone, le tambour et la corne. Les danses bantoues sont souvent des célébrations collectives, qui accompagnent les événements sociaux importants comme les mariages, les funérailles ou les cérémonies religieuses.

L'artisanat bantou

L’artisanat bantou est riche et diversifié, avec des savoir-faire transmis de génération en génération. Les Bantous sont célèbres pour leur sculpture sur bois, qui représente souvent des figures humaines ou animales, ainsi que pour leur poterie et leur tissage. Ils produisent également des objets décoratifs tels que des paniers en osier et des bijoux en perles

Défis modernes des ethnies du Congo

Malgré leur culture riche et leur histoire, les Bantous de la République du Congo sont confrontés à de nombreux défis modernes, tels que la pauvreté, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé. Cependant, les Bantous continuent de s’adapter et de résister à ces défis, en préservant leur culture et leurs traditions tout en cherchant à améliorer leur qualité de vie.

Ethnies du Congo : les peuples autochtones (pygmées)

Les Pygmées appelé peuples autochtones sont un groupe ethnique minoritaire en République du Congo, représentant environ 1 % de la population. Ils sont considérés comme les premiers habitants de la région et ont une culture unique et distincte. Les Pygmées sont divisés en plusieurs sous-groupes, notamment les Aka, les Baka et les Twa. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur les peuples autochtones de la République du Congo.

Les Aka sont un sous-groupe des Pygmées originaires de la forêt équatoriale de la République du Congo. Ils sont connus pour leur musique traditionnelle, y compris leur chant polyphonique. La langue aka est parlée par les Aka.

Les Baka sont un sous-groupe des Pygmées ou peuples autochtones et sont originaires de la forêt équatoriale de la République du Congo. Ils sont connus pour leur connaissance de la forêt et leur mode de vie traditionnel en harmonie avec la nature.

Les Pygmées de la République du Congo sont principalement des chasseurs-cueilleurs. Ils utilisent des techniques de chasse et de cueillette qui ont été transmises de génération en génération. Ils ont également une connaissance approfondie des plantes et des animaux de la forêt, qu’ils utilisent pour se nourrir, se soigner et fabriquer des outils.

Les relations sociales dans les communautés pygmées

Les Pygmées de la République du Congo vivent en communautés très soudées, où la coopération et la solidarité sont des valeurs essentielles. Les décisions sont prises collectivement et les conflits sont résolus par la discussion et la médiation. La danse et la musique jouent un rôle important dans leur vie sociale, avec des chants et des danses qui racontent l’histoire de leur peuple.

Les Pygmées et la modernité

Cependant, le mode de vie traditionnel des Pygmées est menacé par la modernisation et l’expansion de l’agriculture et de l’exploitation forestière. De plus, l’accès à l’éducation, aux soins de santé ou même la possibilité d’obtenir des papiers est souvent limité, ce qui aggrave leur marginalisation. Les Pygmées de la République du Congo sont confrontés à de nombreux défis. Des initiatives de conservation ont été mises en place pour protéger leur mode de vie et leur environnement, mais ces efforts doivent être renforcés et soutenus par une politique gouvernementale plus globale. Les Pygmées doivent également avoir accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services sociaux pour garantir leur bien-être et leur survie en tant que peuple.

Rencontrez les ethnies du Congo lors des croisières safari

La croisière safari est un unique moyen pour aller là où personne ne peut se rendre et rencontrer les peuples qui y vivent. Au grés des accostages dans les villages des bords des fleuves Congo et Sangha, nous rencontrerons les nombreuses ethnies du Congo qui possèdent tous des singularités culturelles encore bien conservées. Rejoignez dès maintenant nos expéditions!