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Continue readingLe gorille des plaines occidentales est certainement la plus nombreuse et la plus répandue de toutes les sous-espèces de gorilles : le dernier recensement fait état d’une population bien plus importante que prévue. Elle reste malgré tout une espace menacée sur laquelle pèsent de nombreuses pressions. On estime que la population de gorilles disparait à raison de 2,7 % par an et entre 2005 et 2013, 19,4% de leur population aurait déjà disparu. Selon les experts, cette tendance peut être renversée si les bonnes politiques sont mises en place.
Habitant certaines des forêts tropicales les plus denses et les plus reculées d’Afrique, leur nombre a souvent été sous-estimé. Des populations importantes existent encore, y compris dans les marécages isolés et les forêts marécageuses reculées de la République du Congo. Une étude menée en 11 ans sur 59 sites dans cinq pays a pu évaluer en 2018 le nombre de gorilles des plaines de l’ouest à prêt de 360 000 individus. Les précédentes évaluations été comprises entre 150 000 et 250 000 individus. Cette population se répartit dans le Bassin du Congo entre le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale ainsi que dans de vastes zones au Gabon et en République du Congo. Cette dernière posséderait à elle seule près de 50 % de cette population de grands singes qui vivent à 80 % en dehors de zones protégées.
Les gorilles des plaines de l’ouest sont des animaux très grégaires vivant en groupes mixtes hiérarchisés comportant 2 à 20 individus (en moyenne 8). Le groupe est structuré autour d’un dos argenté, dominant, qui assure le rôle de protecteur et de géniteur. Plusieurs femelles et leurs petits constituent le groupe. Il arrive parfois que certains mâles non dominants se joignent aussi au groupe. Le dominant est cependant le seul mâle du groupe à pouvoir s’accoupler. Les femelles peuvent aussi quitter le groupe si elles considèrent que le dos argenté ne remplit pas sa fonction. Les Jeunes mâles forment aussi parfois des groupes à part de célibataires, en attendant de pouvoir former un groupe à leur tour.
Les groupes vivent sur une superficie de plus ou moins 30km². Sur une même zone peuvent vivre plusieurs clans. Il arrive cependant de voir deux dos argentés se battre pour récupérer une partie du harem. En récupérant des femelles, le dos argenté va souvent tuer les petits pour se reproduire plus rapidement avec les nouvelles femelles. Après cela, certaines femelles peuvent décider de quitter le groupe et de créer un nouveau groupe avec un nouveau dominant, mâle auparavant célibataire.
C’est souvent la femelle qui assure pendant plusieurs année la formation des petits. Elle va lui apprendre comment se nourrir, comment se comporter et comment survivre. Le père participe souvent très peu à l’éducation des petits, mais les protège en cas d’attaque. Il n’est cependant pas rare de voir le dos argenté passer de longues heures avec les plus petits.
Les gorilles présentent un taux de reproduction faible. La maturité sexuelle pour les mâles est d’environ 18 ans et 11 ans pour les femelles. La période entre deux gestations peut durer 5 ou 6 ans. Les petits gorilles des plaines de l’Ouest sont sevrés du lait maternel à 4 ans environ, ce qui est très tardif par rapport aux autres mammifères. La durée de vie en milieu sauvage est de 35-40 ans. Leur principal adversaire, en plus des maladies qui affectent davantage les plus jeunes, est le léopard qui rode dans les forêts tropicales.
Les gorilles communiquent entre eux à l’aide de cris, d’expressions faciales et d’attitudes. En cas de dérangement ou d’agression, le mâle cherche à impressionner l’intrus en criant et en frappant sa poitrine avec ses poings. Dans le cas extrême, il peut courir vers l’intru et le mordre. C’est ce que peuvent expérimenter les scientifiques lors du processus d’habituation d’un groupe à la présence humaine. Le processus peut durer entre 3 et 5 ans avec des visites quotidiennes.
Le Congo Brazzaville est le pays qui compte le plus grand nombre de gorilles des plaines de l’Ouest. A peu près 200 000. Depuis une trentaine d’année, des scientifiques ont établis des camps dans différentes réserves afin de mener des recherches sur ce grand primate d’Afrique centrale.
Il est naturellement possible de le croiser en forêt, en particulier dans la Sangha. Pour les observer de près en revanche, il faut se rendre dans les grands parcs comme dans le Parc Nouabalé-Ndoki, où trois groupes sont suivis par des scientifiques et ainsi habitués à la présence humaine.
Lors des croisières que nous proposons au cœur de la forêt tropicale, nous nous rendons au camp scientifique de Mondika dans le Parc Nouabalé-Ndoki, où il est possible de pister l’un des trois clans en petit groupe de 4 personnes. Pendant à peu près une heure, il sera possible d’observer le groupe de gorilles à une distance de 7 à 10 mètres.